jeudi 30 octobre 2008

Folâtrer dans une librairie avec une amie...


...Est un moment rare que j'ai aimé partagé. J'ai toujours aimé cette phrase de Yourcenar : "pour connaitre la pensée d'un homme, il faut parcourir sa bibliothèque". (de mémoire)
je crois qu'on peut apprendre beaucoup sur les gens en regardant ce qu'ils feuillettent ou achètent en librairie.
Pour ma part, j'ai repéré une édition illustrée du "Dit du Genji" et les deux volumes des carnets de Jünger en Pléiade. Voilà qui ferait de beaux cadeaux de noël !

Peinture de Pierre - Luc Bartoli

mercredi 22 octobre 2008

Une lecture inspirante

A la lecture des cours de Borges consacrés à la langue saxonne, j’ai eu envie d’en lire d’avantage et j’ai trouvé une anthologie des textes celtes et germains dans l’ouvrage collectif « Patrimoine littéraire européen », Vol. 3 - Racines celtiques et germaniques, sous la direction de Jean-Claude Polet.

J’ai aussi trouvé un site donnant accès à quelques textes :
http://www.anglo-saxons.net/hwaet/?do=show&page=Literature
Et je ne résiste pas à vous communiquer ce poème anglo-saxon, traduit en français :

LA SEPULTURE
A toi cette maison construite bien avant que tu ne naisses.
A toi cette terre destinée bien avant que tu ne sortes du ventre de ta mère.
Ils ne l'ont pas encore construite.
On ignore sa profondeur.
On ne sait quelle sera sa taille.
Maintenant où tu dois être je te mène.
Maintenant je te mesure puis je mesure la terre.
Ta maison n'est pas très haute.
Elle est humble et basse.
Quand gisant tu seras là-bas, basses seront les palissades et humbles les murs.
Son toit touche ta poitrine.
Alors tu habiteras dans la poussière et tu sentiras le froid.
La grotte pourrira et sera ombre et sera ténèbre.
Cette maison n'a pas de porte, en elle aucune lumière.
Tu es là prisonnier à jamais et c'est la mort qui a la clef.
Exécrable est cette maison de terre.
Comme il est atroce d'y habiter.
Tu seras là et les vers te rongeront.
Tu es là couché loin de tes amis.
Personne ne viendra te voir.
Personne ne viendra te demander si te sied cette maison.
Personne n'ouvrira la porte.
Personne ne descendra ici : très vite exécrable à la vue tu seras.
Ta tête sera dépouillée de sa chevelure et s'éteindra l'éclat de ta toison.

lundi 20 octobre 2008

De retour




Cela faisait longtemps que je n'avais pas publié d'article sur ce blog... Peu de lecture depuis juin, et peu de livres intéressant.
J'ai commencé "Les hommes qui n'aimaient pas les femmes" de Stieg Larsson, offert par une amie très chère ; mais je n'ai pas accroché. Peut-être un peu plus tard.
J'ai entamé la lecture des "Cours de littérature anglaise" de Borgès. Ce n'est pas vraiment du Borgès dans le style, mais j'y retrouve sa fantastique érudition et son art de tout mélanger. Très instructif, à défaut d'être passionnant.
Ce livre me done envie de me replonger dans les "Cours au Collège de France" de Michelet ainsi que dans son "Journal" édité chez Gallimard.