dimanche 28 juin 2009

Retour à la lecture

Cela faisait un moment que je n'avais pas lu vraiment, l'esprit accaparé par les choses de la vie.
Cet après-midi, j'étais seul chez moi, dans une maison silencieuse et j'ai lu. J'ai lu d'une traite le petit livre de Yasmina Reza "Dans la luge d'Arthur Schopenhauer".
Ce fut un genre de révélation : je suis Ariel Chipman, mais je me suis relevé de mon fauteuil. J'ai laissé derrière moi la dépression, j'en suis convaincu, même si mes proches en doutent.
Je veux maintenant passer à autre chose et lire ainsi, seul, m'a fait un bien fou. Je crois que dans un sens, j'aspire à une certaine forme de solitude.
Dans la foulée, j'ai entamé la lecture de "La grand-mère de Jade" de Frédérique Deghelt que j'ai acheté sur un coup de tête.
Voici quelques phrases tirées du livre de Yasmina Reza :
" La vie conjugale nous a tués comme elle tue tout le monde, et ce n'est pas la philosophie croyez-moi qui vous donne un coup de main dans la vie conjugale, d'ailleurs je ne vois rien qui puisse vous sortir la tête de cette embarcation maudite (...)"
"On maintient un certain cap, contre l'impuissance, le chaos, et un beau jour on fout tout en l'air. C'est dommage. Et merveilleux. Serge, est-ce que nous ne voulons pas, au fond, que quelque chose arrive, un chavirement, un naufrage ou n'importe quelle explosion qui nous dégage de l'accablement domestique ?"
"à moins d'être Roger Moore dans Simon Templar, la robe de chambre conduit droit à la catastrophe"

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