lundi 8 mars 2010

L'un de nous deux

Je viens de terminer cette pièce de théâtre. Je ne peux m'empêcher d'être un peu déçu. Le livre est trop court et surtout, il demande une bonne connaissance de la politique française de l'entre - deux guerres pour en profiter pleinement.
J'y ai toutefois trouvé une réflexion sur la politique, la liberté individuelle ou le pouvoir. Et j'ai retenu quelques citations :

Blum : "Il pensait, au fond, comme Valéry, que l'homme seul est en mauvaise compagnie."
Mandel : "Mais non, mais non, ce n'est qu'un mot. Laissez donc Valéry au fronton du Trocadéro. L'homme seul est le plus libre au contraire, surtout quand il s'agit de dire non, à toutes fin utiles, et en prenant touus les risques."


(...)
Mandel : sombrement - En vérifiant que le désordre opprime d'abord le faible. Il l'opprime directement et il le trahit aussi en affaiblissant la République, qui ne peut le protéger que si elle est résolue.
(...)
L'ordre ! - c'est le problème avec lui : il sert à tout. Ce n'est pas une raison pour le haïr, comme vous le faites, vous et les vôtres."

(...)
Blum : "Mais c'était le système qui était responsable bien plus que ce malheureux...
Mandel : Encore ! Toujours cette abstraction, toujours cette indulgence ! Mais on y revient toujours, il n'y a pas de système sans les hommes. Pas d'effet statistique. Des individus libres et les choix de leur liberté, l'un après l'autre."


Ce petit livre m'a en tout cas donné envie d'en savoir plus sur la pensée politique de Mandel et Clemenceau.

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