mardi 25 novembre 2008

La société n'est pas un choix ?

Comme je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit encore, j'ai pu avancer ma lecture d'Ibn Khaldûn. Dans la première partie de son œuvre, il traite de la société humaine.

"L'homme est fait pour vire en société. C'est ce que disent les philosophes : "l'homme est politique par nature. "Ce qui signifie qu'il ne peut se passer d'organisation sociale - ce que les philosophes appellent "cité", en termes techniques".
(...) "L'homme(seul) ne peut subvenir à ses besoins. Même le minimum vital - une ration journalière de blé par exemple - requiert mouture, pétrissage et cuisson : c'est - à - dire le concours d'ustensiles et d'outils et, par suite, celui de trois corps de métier."
(...)"Il lui faut donc faire appel à un grand nombre de ses semblables. Les besoins d'une collectivité ne peuvent être satisfaits que par la coopération.
Il en est de même pour la défense : chacun a besoin de l'aide d'autrui.(...) L'agressivité est dans la nature des êtres vivants. Dieu a donné, à chacun d'eux, un organe défensif. A l'homme, il a donné la pensée et la main".
(...)"La vie sociale est donc indispensable à l'humanité. Sans elle, les hommes ne pourraient assurer complètement leur existence (...)".


J'aime cette idée d'une société bâtie sur la nécessité. Je trouve l'image des hommes, animaux de proie, obligés de cohabiter plutôt séduisante et réaliste.

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