Les Entretiens de Gracq m’ont occupé un peu… J’ai préféré les discussions avec Jean – Louis de Rambures, Jean –Louis Tissier (sur l’histoire et la géographie) et Jean Carrière (sur l’enfance et sa vie).
Sur les conseils d’une ami et suite à un cadeau de ma femme, j’ai lu Je, François Villon de Jean Teulé. Il s’agit de l’autobiographie fictive ( !) du poète du XVe siècle. En s’inspirant des poèmes de Villon, l’auteur réussi à reconstituer une vie plausible pour ce personnage. Même si je n’aime pas ce qu’il a fait du poète (qui se laisse trop porter par les évènements selon moi) ou de la cour du duc René d’Anjou (les « folies » du XVIIIe siècle ou le hameau de Marie – Antoinette transposés au XVe !), je dois reconnaître que Jean Teulé rend parfaitement l’ambiance de cette période tourmentée de l’histoire de France. Le XVe siècle était violent et cruel, tant du côté des marginaux que de l’Etat.
Le livre s’ouvre sur ces phrases :
« Le corps carbonisé fumait encore entre les chaînes du poteau fixé sur un haut socle de pierre. Sa jambe droite s’était écroulée, provoquant un curieux déhanchement. »
Enfin, j’ai dévoré Les foulards rouges de Frédéric H. Fajardie. Un croisement entre Les trois mousquetaires et Angélique, marquise des anges ! Ce roman est la suite du Voleur de vent. Ces deux volumes retracent l’histoire des comtes de Nissac, gentilhomme normand au service des rois de France (Henri IV pour le voleur de vent, Louis XIV enfant pour les foulards rouges). On y retrouve tous les ingrédients de l’aventure (un terrible complot, un tueur en série, l’affrontement de deux belles femmes pour un homme). C’est souvent prévisible et pleins de poncifs, mais on ne s’ennuie pas du tout. Une lecture de vacances, en somme !
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