vendredi 12 février 2016

Tu m'as mis au péril de la mer



J'ai (enfin) lu Prose pour l'étrangère de Julien Gracq, une amie ayant résolu mon dilemme et offert le premier tome des oeuvres complètes en Pléiade.
Il s'agit d'un texte très court, dans le ton du recueil Liberté Grande. C'est dans sa poésie que Julien Gracq m'apparaît comme surréaliste, et ce n'est pas ce que je préfère chez lui.
J'en retiens toutefois ce beau passage que je dédicace à ma femme :
"A chaque heure, à chaque minute, ta vie alerte ma vie comme une cloche fondue dans le matin qui fait bondir le jour plus clair et traverse le coeur du pressentiment d'une grande fête."


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