dimanche 23 décembre 2007

Julien Gracq et l'ultime rivage

L’écrivain Julien Gracq, que j’avais redécouvert il y a peu, est mort samedi après une vie littéraire d’exception, loin des honneurs et de la vie parisienne.

Agrégé d’histoire et de géographie, il écrivit une partie de son œuvre tout en enseignant dans des lycées à Quimper, Nantes, Amiens et Paris. En 1938, il présente le manuscrit de Au château d’Argol à l’éditeur et libraire José Corti, à qui il restera fidèle durant toute sa vie.

De lui, il faut bien sûr lire Le rivage des Syrtes, mais aussi le pamphlet La littérature à l'estomac (1950), où il stigmatise les mœurs littéraires et le roman Un balcon en forêt (1958).

Enfin, je me suis plongé avec bonheur dans ses carnets que sont En lisant en écrivant et Lettrines.

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