samedi 27 décembre 2008

D'autres pages

Il arrive parfois qu'arrivant a la fin d'un livre, je cherche d'autres pages. Non que l'histoire me paraisse inachevée, mais plutôt que je ne veux pas rompre ce contact étroit avec le livre.
Peu de livres, peu d'auteurs m'ont provoque cette sensation : Le seigneur des anneaux, bien sur (mais a la deuxième ou troisième lecture seulement), Les trois mousquetaires, Les racines du mal et Les pianos mécaniques de Henry François Rey.

Curieux livre que ce dernier, paru chez Robert Laffont en 1962. Il raconte la rencontre de différents personnages en Espagne. Pourquoi ai-je aimé ce roman ? Je ne saurais le dire. Je l'ai fait lire a d'autres personnes qui ont confirmé ce que je savais : pas de style, pas réellement d'histoire. Alors quoi ? Une certaine proximité avec les personnages ? Une résonnance avec mon état d'esprit du moment ?

Dans tous les cas, c'est une lecture qui compte.

En voici les premières et dernières phrases :
"Apres la frontière, Vincent ralentit. Le dépaysement commençait. "Bienvenue en Espagne" disaient les écriteaux."
(…)
"Jenny étire son long corps. Elle sourit.
- Il faut se lever, dit-elle. Daniel va rentrer.
Elle est nue, debout.
- Maintenant, je sais ce que je ferais, cet hiver : je te regarderai, dit Régnier."

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